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;)
dimanche 28 août 2016
mardi 8 décembre 2015
Le chien d'une vie
On s'était mutuellement choisis. Tu as partagé chaque instant de ma vie depuis 10 ans, tu étais le plus fidèle des compagnons.
Je te pensais immortel, mais à 18 ans la camarde t'a emporté... me reste une flopée de souvenirs qui ne sont pas prêts de s'éteindre. Tu me manques
Moment poignant, après avoir rebouché le trou et planté un forsythia sur ta tombe au bord du Guiers, où Reglisse s'est allongée au dessus de toi et t'a rendu un dernier hommage émouvant.
Protège les berges du Guiers pendant que je n'y suis pas, je passerai souvent te faire une caresse...
Adieu Polux
Je te pensais immortel, mais à 18 ans la camarde t'a emporté... me reste une flopée de souvenirs qui ne sont pas prêts de s'éteindre. Tu me manques
Dernière photo avec ta copine Reglisse
Protège les berges du Guiers pendant que je n'y suis pas, je passerai souvent te faire une caresse...
Adieu Polux
dimanche 15 novembre 2015
Messe dominicale....
Ce matin en guise de messe dominicale, je me suis octroyé un, ou plutôt deux, nettoyage/aménagement de ruisseaux !
La liturgie de l'accueil fut le nettoyage de la passe à poissons des Chaudannes sur le Tiers. Quelques temps déjà que nous n'étions pas passés voir cette passe, et ce fut le cas hier avec Florence et Jeannot. Le temps nous ayant manqué hier, j'y suis retourné aujourd'hui pour finir le nettoyage.
Rien de bien méchant, quelques embâcles vite retirées, mais en revanche ce qui est un peu plus inquiétant, ce sont les quelques "renards" qui sont en train de se former à quelques endroits... J'ai exposé le problème au propriétaire du terrain, en lui conseillant de mettre un peu de gravats histoire de combler et d’arrêter l'érosion.
La passe a vieilli, les géotextiles sont HS, mais une relativement bonne ripisylve, permet une bonne contention du lit grâce aux racines.
J'ai donc nettoyé, créé deux trois aménagements de renvois de courant pour freiner l'érosion, consolidé des berges au moyen de troncs (en plus ça crée des caches pour les poissons !). La passe est totalement fonctionnelle !
Ensuite en guise d'eucharistie, je me suis offert quelques heures d'aménagement d'un petit ru bien malmené, mais cher à mon coeur !!!
Arrivé sur les lieux, c'est le même constat que d'habitude... Un amas d'ordures !!! Mais pour changer, cette fois les poubelles ne sont pas 10m en dessous dans le ruisseau, sous le pont, mais sur le parking au dessus ! doit-on y voir une certaine prise de conscience des pollueurs ??? J'aimerais que ce soit ça ! ici au moins un camion benne peut s’arrêter pour les récupérer !
Mais ne crions pas victoire trop vite !! je me penche alors sur le pont imaginant y voir un tas de sacs balancés, et que néni, point de sac, mais une magnifique buse, posée sur un énorme truc sanguinolent... Passée la frousse de me demander si j'allais pas tomber sur un macchabée, j'attrape ma pioche et mon râteau et descends voir de quoi il retourne...
J'arrive en bas et me retrouve nez à nez avec le plus gros sanglier que j'ai jamais vu... mort, évidemment, balancé là par un chasseur ou un braco... il ne reste plus que la tête (énorme, plus grosse que mon torse...), la peau, les viscères et les sabots...
Que dire j'apprécie déjà pas spécialement la chasse, mais là c'est carrément dégueu !
Bref, je passe outre cette découverte macabre et me mets au boulot, j'aménage un peu la confluence (même si je sais que les truites remonteront plutôt lors d'un coup d'eau), puis remonte sous le pont, où j'y découvre quelques pépites...
Le coeur regonflé, je m'attaque donc à l'infranchissable n°1 sous le pont : la dalle de béton de 10m de long et 3m de large avec une lame d'eau de moins de 0,5 cm...
Tout y est passé, des blocs, des pierres, des dalles, des pneus (au moins ils servent à quelque chose !!!)...
Je suis bien conscient qu'à la première crue tout cela va bouger, mais j'ai bon espoir que ça s'accumule un peu plus bas et forme un petit seuil qui fasse remonter la lame d'eau !
Voilà, la messe est dite,
Amen ;)
Ça c'est ma seule et unique "religion" ! et très franchement je crois que je kiffe ça encore plus que la pêche !!! :)
Les "piquets" matérialisent le lit "originel" de la passe... on peut voir que l'érosion a bien fait son œuvre...
J'ai donc nettoyé, créé deux trois aménagements de renvois de courant pour freiner l'érosion, consolidé des berges au moyen de troncs (en plus ça crée des caches pour les poissons !). La passe est totalement fonctionnelle !
Arrivé sur les lieux, c'est le même constat que d'habitude... Un amas d'ordures !!! Mais pour changer, cette fois les poubelles ne sont pas 10m en dessous dans le ruisseau, sous le pont, mais sur le parking au dessus ! doit-on y voir une certaine prise de conscience des pollueurs ??? J'aimerais que ce soit ça ! ici au moins un camion benne peut s’arrêter pour les récupérer !
Que dire j'apprécie déjà pas spécialement la chasse, mais là c'est carrément dégueu !
Bref, je passe outre cette découverte macabre et me mets au boulot, j'aménage un peu la confluence (même si je sais que les truites remonteront plutôt lors d'un coup d'eau), puis remonte sous le pont, où j'y découvre quelques pépites...
Tout y est passé, des blocs, des pierres, des dalles, des pneus (au moins ils servent à quelque chose !!!)...
Je suis bien conscient qu'à la première crue tout cela va bouger, mais j'ai bon espoir que ça s'accumule un peu plus bas et forme un petit seuil qui fasse remonter la lame d'eau !
Bon là faut imaginer une "patinoire" !!! j'ai pas eu la présence d'esprit de faire une photo "avant", mais le peu qui connaissent apprécieront ! ;)
Voilà, la messe est dite,
Amen ;)
Ça c'est ma seule et unique "religion" ! et très franchement je crois que je kiffe ça encore plus que la pêche !!! :)
mardi 27 octobre 2015
Nettoyage du ruisseau des Carmes
Cette fois-ci c'est à la confluence avec le Guiers que je m'attaque !
Malheureusement, environ 200m en amont de la confluence, il y a un infranchissable, pour le moins, un barrage de 7m de haut, non équipé de passe à poisson... Pas de possibilité de faire jouer le non-respect de la continuité écologique, le ruisseau n'est pas classé "à migrateurs"...
Ceci dit, il y a quand même un linéaire de 200m, où les truites du Guiers peuvent remonter pour frayer... ce linéaire s'y prête d'ailleurs assez bien !
Armé de mon rateau et ma machette me voilà parti pour visiter et désencombrer, au besoin, ce linéaire !
J'en profiterais pour "gratter" quelques emplacements stratégiques pour décolmater les fonds !
On viendra voir cet hiver si les belles y remontent pour s'accoupler !
Mais j'ai de bonnes raisons de penser que ça devrait le faire !
Malheureusement, environ 200m en amont de la confluence, il y a un infranchissable, pour le moins, un barrage de 7m de haut, non équipé de passe à poisson... Pas de possibilité de faire jouer le non-respect de la continuité écologique, le ruisseau n'est pas classé "à migrateurs"...
Ceci dit, il y a quand même un linéaire de 200m, où les truites du Guiers peuvent remonter pour frayer... ce linéaire s'y prête d'ailleurs assez bien !
Armé de mon rateau et ma machette me voilà parti pour visiter et désencombrer, au besoin, ce linéaire !
J'en profiterais pour "gratter" quelques emplacements stratégiques pour décolmater les fonds !
On viendra voir cet hiver si les belles y remontent pour s'accoupler !
Mais j'ai de bonnes raisons de penser que ça devrait le faire !
dimanche 23 août 2015
Découverte et pêche estivale dans le Sud
Une grosse semaine de découverte de quelques rivières des Alpes du Sud, de Haute-Provence et d'ailleurs.
C'est parti pour le road fishing trip de l'été !
1er jour de pêche, arrivé sur le Grand Buëch (entre Saint Julien en Beauchêne et Aspremont) en fin d'orage, les eaux sont hautes et commencent à sérieusement se teinter... Tant pis je prends l'ultra-léger et pars à la découverte de cette magnifique rivière que je n'ai jamais pêchée, mais qui m'a souvent fait rêver quand je passais devant en allant en vacances dans le Sud étant plus jeune.
Au bout de quelques lancers, je pique un joli poisson de 28 environ qui se décroche à mes pieds. Une vipère plus loin, je constate que l'eau est maintenant chocolat et que le niveau a encore bien monté... il est temps de retourner à la voiture, non sans difficultés lors des traversée de rivière !
On se trouve un petit coin tranquille, avec les chiens, pour passer la nuit, petit barbec et dodo !
Le lendemain matin, au lever, la rivière est impêchable...
Je la longe donc vers l'aval, jusqu'à trouver la confluence avec une autre jolie rivière, bien plus claire et pêchable ! c'est le Petit Buëch, pratique le GPS pour connaître le nom des cours d'eau !
J'attaque donc la remontée depuis la confluence, je finirai bien en amont du pont de Cabestan ! sacré trotte ! Mais la rivière est magnifique ! On sent qu'elle a besoin d'espace. Je ne voudrais pas me trouver là un jour de crue ! le lit fait par endroits plus de 100m de large sillonné de nombreux bras. Rien qu'à voir la topographie on sent que la rivière doit souvent changer son cours... c'est un peu "la rivière aux 100 lits" !
Niveau pêche, c'est très sympa, je ferais quelques truitelles, mais surtout décrocherais un très beau poisson au détour d'un saule... aux quelques coups de tête qu'elle m'a mis avant d'aller retrouver sa cache sous les racines, c'était pas une de 30 !!!
Le 3ème jour, direction la Durance. J'arrive au Pont de Rochebrune, la rivière est très belle, je m'équipe, et attaque la remontée.En amont elle ressemble à un immense chalk stream, créant son cours au milieu de bancs d'algues et autres végétaux, la zone est inatteignable. je remonte donc dans une petite forêt de pins, me paume complet, jusqu'à entendre le bruit d'une cascade, j'essaie de me frayer un chemin dans les ronces, les lianes et les arbres (j'adore aller dans des coins comme ça où tu sais que personne n'est passé depuis très longtemps !) et arrive enfin au bord d'un très joli ruisseau (affluent) qui se perd en un bon nombre de bras avant d'aller se jeter dans la Durance. Quasi impêchable, mais magnifique, j'essaie donc de rejoindre la Durance. Je me suis cassé les dents sur cette rivière, pas d'activité de surface, pêche à vue impossible, du vent à devenir fou (ça sera le leitmotiv du voyage !), j'ai enfin réussi à trouver la pêche et toucher quelques poissons avec un train de noyées...
Je décide donc de remonter plus en amont de la retenue de Serre Ponçon, après Embrun, et trouve un accès vers une base de sports d'eau vive. Mais la rivière est vraiment vive et teintée ! je suis perdu devant ! je remonte un peu rive droite et après quelques centaines de mètres, je trouve un petit torrent affluent à l'eau très claire, très joli, que je décide de remonter !
Je remonte donc ce torrent bien fourni en petites truites et au bout d'1 Km environ, tombe sur la confluence entre 2 types de ruisseau bien différents : à gauche le petit ruisseau de montagne aux berges très végétalisées et arborées et à droite le torrent de montagne qui sillonne entre les blocs ! Le contraste était vraiment chouette !!
Avec une vingtaine de km de marche par jour en baskets, sandales ou chaussures de plage (plus à l'aise pour crapahuter, et de toute façon mes waders prennent ENCORE l'eau !), ça laisse des marques !!! ampoules, irritations, chutes de pierres...
Le lendemain, direction le Haut Verdon en passant par la vallée de l'Ubaye et le col d'Allos (ou t'as pas intérêt à suivre un vélo ou croiser une voiture qui descend !). Pêche sur le no-kill de Colmars les Alpes (jolie petite cité fortifiée de Vauban), pris quelques truitelles en nymphe.
L'après-midi, en dessous de Beauvezer, beaucoup de petits poissons pris au poisson nageur à l'UL.
Coup du soir dans les gorges en amont de Thorame, paysage somptueux, et pour la première fois, j'ai eu l'honneur de prendre une truitelle de 15 au PN et de me la faire défoncer dans les pieds par une belle d'au moins 50 ! mauvais timing !!
Le Haut Verdon est une rivière vraiment superbe et poissonneuse, des paysages à couper le souffle...
On continue le périple par le Haut Var, le lendemain, direction Entraunes, où je me ferais un troisième pote chien de pêche, (en plus de Polux et Réglisse), qui m'a suivi toute la matinée ! il a fallu que je le sème en voiture ! (il était à une ferme des environs)
Peu d'eau dans le Var (petit torrent) à cet endroit, je décide de redescendre un peu vers Villeneuve sur Entraunes... pas vu la queue d'un poisson !
Un peu dépité, j'écourte la session et décide d'aller sur la Tinée en aval de Saint Sauveur sur Tinée en passant par le col de Valberg (parc du Mercantour).
La Tinée est une rivière splendide, avec ses roches d'un rouge vif et profond, la pêche y a été dure, mais les truites sont magnifiques avec bon nombre de points rouges qui tirent sur l'orange fluo, magnifiques !
Le soir, destination finale, le Loup, à la Colle sur Loup pour rejoindre Caro et l'aider à démonter le camp de sa colo.
Très belle rivière que le Loup, qui est en 2nde catégorie vers le camping où j'étais, mais pourtant bien fourni en truitelles (et en arcs en ciel, aussi !).
Le matin suivant je remonterais quelques km dans les gorges au dessus du camping, jusqu'à arriver au parcours des Caperlans au dessus de la limite 1ère/2ème catégorie. Les gorges sont très arborées, très belle balade à faire !
Le soir, petit barbec (au gaz !) en bord de rivière, avec Eric de la base de kayak de la Colle (super sympa), qui nous permettra même de faire un peu de paddle nocturne sur le Loup (trop bien !) sur le "plan d'eau" aménagé !! il me permettra aussi de dormir dans la base, au bord de la rivière, merci !
Lendemain, découverte de la partie haute du Loup, en amont de Saut du Loup, trop beau ! succession de petits rapides encaissés, cascades, gouilles à l'eau turquoise, mais pêche très dure, malgré le nombre impressionnant de petites truitelles...
On finira le séjour par le démontage du camp et une grosse connerie de ma part sur la route, en camion, qui a pourri la fin du séjour... si tu lis ces lignes je suis vraiment sincèrement désolé... J'espère que tu me pardonneras...
C'est parti pour le road fishing trip de l'été !
1er jour de pêche, arrivé sur le Grand Buëch (entre Saint Julien en Beauchêne et Aspremont) en fin d'orage, les eaux sont hautes et commencent à sérieusement se teinter... Tant pis je prends l'ultra-léger et pars à la découverte de cette magnifique rivière que je n'ai jamais pêchée, mais qui m'a souvent fait rêver quand je passais devant en allant en vacances dans le Sud étant plus jeune.
Au bout de quelques lancers, je pique un joli poisson de 28 environ qui se décroche à mes pieds. Une vipère plus loin, je constate que l'eau est maintenant chocolat et que le niveau a encore bien monté... il est temps de retourner à la voiture, non sans difficultés lors des traversée de rivière !
On se trouve un petit coin tranquille, avec les chiens, pour passer la nuit, petit barbec et dodo !
Le lendemain matin, au lever, la rivière est impêchable...
Je la longe donc vers l'aval, jusqu'à trouver la confluence avec une autre jolie rivière, bien plus claire et pêchable ! c'est le Petit Buëch, pratique le GPS pour connaître le nom des cours d'eau !
J'attaque donc la remontée depuis la confluence, je finirai bien en amont du pont de Cabestan ! sacré trotte ! Mais la rivière est magnifique ! On sent qu'elle a besoin d'espace. Je ne voudrais pas me trouver là un jour de crue ! le lit fait par endroits plus de 100m de large sillonné de nombreux bras. Rien qu'à voir la topographie on sent que la rivière doit souvent changer son cours... c'est un peu "la rivière aux 100 lits" !
Niveau pêche, c'est très sympa, je ferais quelques truitelles, mais surtout décrocherais un très beau poisson au détour d'un saule... aux quelques coups de tête qu'elle m'a mis avant d'aller retrouver sa cache sous les racines, c'était pas une de 30 !!!
Le 3ème jour, direction la Durance. J'arrive au Pont de Rochebrune, la rivière est très belle, je m'équipe, et attaque la remontée.En amont elle ressemble à un immense chalk stream, créant son cours au milieu de bancs d'algues et autres végétaux, la zone est inatteignable. je remonte donc dans une petite forêt de pins, me paume complet, jusqu'à entendre le bruit d'une cascade, j'essaie de me frayer un chemin dans les ronces, les lianes et les arbres (j'adore aller dans des coins comme ça où tu sais que personne n'est passé depuis très longtemps !) et arrive enfin au bord d'un très joli ruisseau (affluent) qui se perd en un bon nombre de bras avant d'aller se jeter dans la Durance. Quasi impêchable, mais magnifique, j'essaie donc de rejoindre la Durance. Je me suis cassé les dents sur cette rivière, pas d'activité de surface, pêche à vue impossible, du vent à devenir fou (ça sera le leitmotiv du voyage !), j'ai enfin réussi à trouver la pêche et toucher quelques poissons avec un train de noyées...
Les petits tas de cailloux, c'est pas pour être à la mode,
c'est juste plus pratique pour retrouver le chemin que t'as taillé dans la végétation pour arriver là !!
Je remonte donc ce torrent bien fourni en petites truites et au bout d'1 Km environ, tombe sur la confluence entre 2 types de ruisseau bien différents : à gauche le petit ruisseau de montagne aux berges très végétalisées et arborées et à droite le torrent de montagne qui sillonne entre les blocs ! Le contraste était vraiment chouette !!
Avec une vingtaine de km de marche par jour en baskets, sandales ou chaussures de plage (plus à l'aise pour crapahuter, et de toute façon mes waders prennent ENCORE l'eau !), ça laisse des marques !!! ampoules, irritations, chutes de pierres...
Le lendemain, direction le Haut Verdon en passant par la vallée de l'Ubaye et le col d'Allos (ou t'as pas intérêt à suivre un vélo ou croiser une voiture qui descend !). Pêche sur le no-kill de Colmars les Alpes (jolie petite cité fortifiée de Vauban), pris quelques truitelles en nymphe.
Le Haut Verdon est une rivière vraiment superbe et poissonneuse, des paysages à couper le souffle...
Peu d'eau dans le Var (petit torrent) à cet endroit, je décide de redescendre un peu vers Villeneuve sur Entraunes... pas vu la queue d'un poisson !
Un nématomorphe, vers parasite qui occupe
les insectes, comme les sauterelles, puis les
incite à se "suicider" en sautant dans l'eau pour
se libérer ! il faisait au moins 40cm de long !!!
La Tinée est une rivière splendide, avec ses roches d'un rouge vif et profond, la pêche y a été dure, mais les truites sont magnifiques avec bon nombre de points rouges qui tirent sur l'orange fluo, magnifiques !
Le soir, destination finale, le Loup, à la Colle sur Loup pour rejoindre Caro et l'aider à démonter le camp de sa colo.
Très belle rivière que le Loup, qui est en 2nde catégorie vers le camping où j'étais, mais pourtant bien fourni en truitelles (et en arcs en ciel, aussi !).
Le matin suivant je remonterais quelques km dans les gorges au dessus du camping, jusqu'à arriver au parcours des Caperlans au dessus de la limite 1ère/2ème catégorie. Les gorges sont très arborées, très belle balade à faire !
Les branches de figuiers (qui abondent là bas),
bouturent dès qu'elles touchent l'eau
Le soir, petit barbec (au gaz !) en bord de rivière, avec Eric de la base de kayak de la Colle (super sympa), qui nous permettra même de faire un peu de paddle nocturne sur le Loup (trop bien !) sur le "plan d'eau" aménagé !! il me permettra aussi de dormir dans la base, au bord de la rivière, merci !
Lendemain, découverte de la partie haute du Loup, en amont de Saut du Loup, trop beau ! succession de petits rapides encaissés, cascades, gouilles à l'eau turquoise, mais pêche très dure, malgré le nombre impressionnant de petites truitelles...
Polux aura eu une grosse fatigue durant 2 jours, mais il s'est vite rétabli, heureusement que Caro l'a pris en pitié et lui a offert la place dans son sac à dos !
On finira le séjour par le démontage du camp et une grosse connerie de ma part sur la route, en camion, qui a pourri la fin du séjour... si tu lis ces lignes je suis vraiment sincèrement désolé... J'espère que tu me pardonneras...
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